OPUSCULE N°29
Avec le printemps reviennent les "Mangeurs de Grenouilles" !
Dans ce nouveau numéro, qui sent bon l'amande et la fleur d'oranger, vous saurez tout sur les PÂTISSERIES & PÂTISSIERS de LIGNIERES. A dévorer sans modération...
En vente à la librairie LE MORVAN (7 €) ou directement près des auteurs (10 € en cas d'envoi postal).
Lignièrement vôtre,
Romain PERSONNAT & Francis GAILLARD
Tout au long du XVIIe siècle, de nombreux pâtissiers apparaissent au fil des années dans les registres paroissiaux.
En 1606, on trouve Jean BOURBON ; en 1621, François CENDRIER ; en 1626, Jacques GOIN ; en 1637, ROBERT et CHAUSSON ; en 1645, Philippe MERLIN ; en 1648, François BOURBON ; en 1650, Philippe POMMIER, en 1656, Hugues GODARD ; en 1661, Jean FAJAT ; en 1662, LASNE et François GOIN (fils de Jacques) ; en 1666, Claude CO(I)FFIER dit "Champagne"; en 1671, Antoine DUCHEMIN dit "Desnoyers" ; en 1681, André LASNE.
Certaines familles, comme les FAJAT, forment une véritable dynastie de maîtres en pâtisserie !
Ci-dessous, facture de François FAJAT, datée du 26/06/1781 nous livre quelques indices sur les différentes productions :
"Premièrement un gasteau de valleur de quatre livres...
Deux douzaines de petits pastés à la mazarine pour
quarente huit sols...
Deux douzaine de craquelains à onze sols...
Plus pour avoir fournit la paste pour une tourte aux
fraizes compris la façon trente sols...
Du 17 une douzaine de craquelains six sols...
Du 18 pour fourniture de paste et façon d'une tarte aux
confitures trente sols...
Dudit jour une douzaine de craquelins..."
En 1895, une nouvelle pâtisserie est créée dans la Grande-Rue (N°9) par Alberic HENRY et Gabrielle POUDROUX .
"En partant en permission,
Les copains m'ont dit : Eugène,
Toi, qu'es un si bon garçon,
Rapporte-nous, sans qu'ça t'gène [...]
de chez HENRY, un cent d'biscuits..."
Chanson "les commissions" écrite à l'occasion de la fête du 19/09/1920, A. BISSOUDRE
Pâtisserie MORIN
04/09/1932
Aimée DAOUT - Maxime DÉTHARET - Mme et M. MORIN - N.I. - Marie-Thérèse CHEVALIER
Coll. Josette BAZZICONI
Ci-dessous : Mme DAGOIS et sa fille Yvette, le 08/06/1941, devant la pâtisserie
Coll. Yvette DAGOIS-PETERSON
Une autre pâtisserie offrait une vitrine, rue du Grand-Faubourg dans un immeuble aujourd'hui disparu.
Ce commerce fut créé après guerre, en 1946, par les frères Bernard et Jean-Marie PEYROUTET d'Issoudun.
"Les Lichouneries Berrichonnes" proposaient des pâtisseries, vendues en boutique, ainsi qu'un service traiteur.
Ci-contre : Daniel DÉTARET fabriquant sa fameuse galette aux patates !
Saint-Hilaire - 06/08/2006
© Romain PERSONNAT